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 Traité sur l'humorisme, la purgation et la saignée

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Galswinthe
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Galswinthe


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MessageSujet: Traité sur l'humorisme, la purgation et la saignée   Traité sur l'humorisme, la purgation et la saignée EmptyMar 10 Juin - 23:03

TRAITE SUR L'HUMORISME, LA PURGATION & LA SAIGNEE

"Il y a deux causes pour tirer du sang à l'homme; ou bien il en a trop, ou bien il l'a mauvais. Une abondance excessive de sang n'est pas moins dangereuse que son altération. Or, le sang de notre âme c'est notre volonté, car, de toutes les humeurs du corps, le sang est par excellence le soutien de notre nature, la vie de notre âme est dans notre volonté. Il faut donc nous tirer aussi de la volonté quand elle est mauvaise, parce qu'elle est une cause de maladie spirituelle."

Saint Bernard, sermon des saignées spirituelles (CVIII)



L'HUMORISME

Pour comprendre l'objet de la pratique de la saignée, il faut revenir aux théories d'Hippocrate et de Galien (129-210), complétées entre autres par Roger de Salerne et Gilbertus Anglicus, sur les humeurs.

L'humorisme ou théorie des humeurs fut l'une des bases de la médecine antique. Mise au point d'Hippocrate à Galien, elle prédomina dans l'analyse de l'équilibre du corps humain.
Pour l'humorisme, la santé (celle de l'esprit comme celle du corps) dépend du jeu équilibré des quatre humeurs du corps : le sang, la pituite ou phlegme [lymphe], la bile jaune et la bile noire [atrabile], qui, en correspondance analogique avec les quatre éléments de l'Univers (le feu, l'air, la terre et l'eau) – eux-mêmes affectés d'une qualité propre : chaud, sec, froid et humide – déterminent, selon leur prédominance, les quatre tempéraments fondamentaux : le bilieux (chaud et sec), l'atrabilaire (froid et sec), le flegmatique (froid et humide) et le sanguin (chaud et humide). Pour l'humorisme, le déséquilibre qu'entraîne la prédominance trop marquée de l'une de ces humeurs ou l'influence exclusive d'un élément est la cause non seulement des maladies physiques, mais aussi des troubles psychiques.
Voici le texte d'Hippocrate :

« Le corps de l’homme a en lui sang, pituite, bile jaune et noire ; c’est là ce qui en constitue la nature et ce qui y crée la maladie et la santé. Il y a essentiellement santé quand ces principes sont dans un juste rapport de de force et de quantité, et que le mélange en est parfait ; il y a maladie quand un de ces principes est soit en défaut soit en excès, ou, s’isolant dans le corps, n’est pas combiné avec tout le reste.
Nécessairement, en effet, quand un de ces principes s’isole et cesse de se subordonner, non seulement le lieu qu’il a quitté s’affecte, mais celui où il s’épanche s’engorge et cause douleur et travail. Si quelque humeur flue hors du corps plus que ne le veut la surabondance, cette évacuation engendre la souffrance. Si, au contraire, c’est en dedans que se font l’évacuation, la métastase, la séparation d’avec les autres humeurs, on a fort à craindre, suivant ce qui a été dit, une double souffrance, savoir au lieu quitté et au lieu engorgé »


Hippocrate rattachait chacune de ces quatre humeurs à un organe, un élément, une saison, un tempérament :

[img]Traité sur l'humorisme, la purgation et la saignée Image855ae9.th[/img]

Le défaut ou l'excès de ces humeurs étaient donc compris comme un déséquilibre qu'il fallait rectifier selon les cas, ce qui était fait de deux manières, la purgation et la saignée.


LA PURGATION

La médication purgative pratiquée par voie orale ou sous forme de lavement avec la seringue à clystère doit soulager le contenu digestif, stimuler les secrétions intestinales et favoriser la dérivation des humeurs "mauvaises". De nos jours, ce sont les apothicaires qui furent chargés de l'administration du lavement, ce qui nécessite une main exercée et explique que Maître Dardanus ait formulé de judicieux préceptes concernant ces bonnes pratiques de lavement :

"Au moment de l'opération, le malade doit quitter tout voile importun ; il s'inclinera sur le côté droit, fléchira la jambe en avant et présentera tout ce qu'on lui demandera, sans honte ni fausse pudeur. De son côté, l'opérateur, habile tacticien, n'attaquera pas la place comme s'il voulait la prendre d'assaut, mais, comme
un tirailleur adroit, il s'avance sans bruit, écarte ou abaisse des broussailles ou des herbes importunes, s'arrête, cherche des yeux et, lorsqu'il a aperçu l'ennemi, ajuste et tire ; ainsi, l'opérateur usera d'adresse, de circonspection, et n'exécutera aucun mouvement avant d'avoir trouvé le point de mire. C'est alors que, posant révérencieusement un genou en terre, il amènera l'instrument de la main gauche, sans précipitation ni brusquerie, et que, de la main droite, il abaissera amoroso la pompe foulante et poussera avec discrétion et sans saccades".

D'autre remèdes évacuateurs sont également mis en oeuvre :
• Les émétiques (vomitifs) : ipéca, kermès minéral, vin émétique ;
• Les diaphorétiques (sudorifiques) : gaïac, salsepareille ;
• Les apéritifs (diurétiques) : asperges, tisanes ;
• Les vésicatoires : cantharides , térébenthine ;
• Les révulsifs et décongestionnants : ventouses médicales."

Clystère (latin savant, clysterium) vient du latin clyster, lavement, lui-même du grec κλψστηρ, klustêr, de kluzein, laver) :
"Contre les Villains.
Ibis est ung oyseau d’Aegypte, qui purge son
ventre du bec, en y mettant eau par le derriere,
& ha monstré l’invention du Clystere."

On injectait ces lavements depuis l'antiquité avec une poche à lavement (vessie d'animaux, cuir) reliée à un tuyau de roseau ou de sureau qui permettait de laver des parties internes du corps par les orifices naturels : nez, bouche, anus, oreille, vagin, pénis. On pratiquait aussi ces lavements à l'aide de seringues (du grec Συρριγα signifiant roseau, flûte, et qu'on nommera clystère par métonymie).


Dernière édition par Galswinthe le Mar 10 Juin - 23:05, édité 1 fois
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MessageSujet: Traité sur l'humorisme, la purgation et la saignée (2nde partie)   Traité sur l'humorisme, la purgation et la saignée EmptyMar 10 Juin - 23:05

LA SAIGNÉE

La saignée est faite par l'ouverture d'une veine (phlébotomie) ou par l'application de sangsues sur le corps pour qu'elles sucent le sang.
On saigne les malades mais aussi, de manière préventive, les moines en bonne santé, qui se saignent ainsi en moyenne quatre fois par an. Il y a souvent un bâtiment destiné à cet effet, appelé "maison des saignées".
Les méthodes de traitement reposent, nous l'avons-dit, sur la doctrine des 4 humeurs : le sang, la bile blanche et noire, et les sécrétions muqueuses. On tient alors les excès de sécrétions pour la cause de fièvres et infections, les maladies résultent d'une hyperexcitation nerveuse. La soif, la faim, les vomissements ou la saignée doivent libérer le patient de ces excès de sécrétion, bref le rétablir d'un coup de lancette.
L'art de la saignée a connu ses heures de gloire bien avant Hippocrate , de notre temps des chirurgiens comme Badois se spécialisent dans cet art du bain de sang.
Il y a deux maniere de faire s'écouler le sang:

- La saignée généralisée est exécutée à l'aide d'une lancette á l'endroit des vaisseaux les plus importants.
- La saignée localisée doit soulager les parties enflées des coupures de ventouses de sangsues.

La saignée est généralement abondante. De 16 à 30 onces étaient d'usage pour quiconque souffre de "mauvaises humeurs". Une règle d'or stipule qu'il faut prolonger la saignée jusqu'à l'inconscience. La peau rosée du patient est alors pâle, le pouls passe d'un battement de 90 à 120, la fièvre baisse et la nervosité du patient laisse la place à un état proche de l'état de choc.

Les Lancettes

La lancette est un couteau chirurgical à la pointe courte et large et à double tranchant aiguisé.

Les points de saignée appréciés sont le dos de la main, le bras, les protubérances osseuses, la gorge et les veines supérieures de même que les vaisseaux situés sous la langue, entre autres endroits, bien entendu.

Après avoir localisé un point de ponction, on fait un garrot à la partie du corps menant au cœur : pendant que l'opérateur presse avec le pouce sur l'artère en direction opposée de celle du cœur, l'artère ayant ainsi accumulé du sang il est désormais facile d'inciser en biais au scalpel sur 3mm. Un assistant récupére ensuite le jet de sang dans un récipient plat et étroit. Lorsqu'on a obtenu la quantité de sang voulu, on referme la plaie par pression.

Récipients destinés á recueillir le sang

Certains récipients, qu'on appelle parfois palettes, sont munis d'anneaux fixés aux parois intérieures afin de déterminer avec précision la quantité de sang recueilli. On utilise souvent aussi un quelconque récipient domestique se trouvant à portée de main.

Ventouses

La succion est un prolongement de la saignée. Un moyen de faire circuler sous la peau un surplus de sang dans les zones à problème plus profondes. Un pot de verre chauffé, ou encore un pot de zinc ou de corne, intensifit la circulation sanguine par création d'un vide sur la peau, l'air chaud se refroidissant. La peau devient rouge et s'attache au pot par effet de ventouse. Aussitôt que le "mauvais" sang affleure, on laissait la place à l'air en inclinant le pot et en l'écartant avec précaution de la peau.
Ce procédé a très probablement son origine dans la succion du sang de plaies contaminées. On trouve même certains pots dont on chasse l'air avec l'aide de la bouche au lieu de les chauffer.
Comme d'ailleurs la saignée elle-même, cette technique date elle aussi de l'Antiquité. Les Grecs et les Romains préféraient des pots de métal, comme le font d'ailleurs aussi les chirurgiens militaires sur les champs de bataille. De nos jours, on utilise des pots de corne légèrement curvilignes et souvent appliqués par groupe de trois.
L'usage des ventouses est aussi conseillé dans les traitements anti-infectieux au même titre que les compresses de bouillie irritantes et les fers chauffés à blanc destinés à brûler la peau. En créant un nouveau foyer d'infection on espére dévier le sang des parties malades et congestionnées. Les articulations atteintes, les maladies de poitrine comme la toux ou l'insuffisance respiratoire, mais aussi les maux de tête, de gorge, les crampes, l'idiotie, les crampes généralisées et bon nombre d'autres maux des domaines privilégiés du traitement par ventouses.

Pose de ventouses avec écoulement sanguin

La pose de ventouses à sec garantis une irrigation sanguine d'une partie limitée du corps sans blesser. Le sang est mobilisé et dévié mais pas prélevé. Cet autre pas en avant pour une meilleure santé est la tâche de la lancette. On effectue plusieurs incisions parallèles après avoir dilaté les vaisseaux par application d'une éponge trempée. Il s'en suit une pose de ventouse afin de faire affleurer le sang par les vaisseaux minuscules à la surface de la peau. On "récolte" ainsi généralement de 3 à 5 onces de sang par pot.

La sangsue

La réponse de Dieu à l’utilisation de la saignée. Toutes les sangsues de la famille des Hirudéniers et phylum Annelia ne sont pas propres à la prise de sang localisée. La plupart se nourrissent de charogne, d'escargots et de glèbes. Vers 100 av. J.-C. des médecins Syriens utilisèrent une sangsue médicinale (Hirudo* medicinalis), afin de faire aspirer le mauvais sang des patients. Cette espèce passe les six années de sa vie dans les eaux douces stagnantes et peu profondes d'Europe. A partir de 3 à 6 cm on les reconnaît à leur couleur vert olive typique bigarrée de quatre lignes jaunes, séparées en leur milieu par un trait noir.

* HIRUDO : Les Romains utilisaient principalement hirudo (du latin haereo, haerere : être fixé, attaché, adhérer) mais aussi sanguisuga (de sanguis, le sang, et sugo, sugere, sucer), et enfin bdella, tire du grec (Δβελλα).

Les Grecs et les Romains poursuivirent ce type de traitement et de nos jours les médecins employent quotidiennement les sangsues
Les sangsues sont conservées dans des bocaux en verre appelés "perchoirs à sangsue". La sangsue se place à un bout à l'aide d'une ventouse au milieu de laquelle trois dents bien aiguisées sont capables de laisser une plaie en forme de triangle dans la peau de la victime. Une fois qu'elle a mordu son hôte, la sangsue injecte un venin anticoagulant, afin de s'assurer un repas bien liquide. La sangsue est utile lorsqu'on désire prélever du sang dans des parties du corps difficile d'accès comme la cavité buccale, l'œsophage, les zones oculaires, l'intestin grêle ou encore le vagin. On peux inciter la sangsue à mordre la partie désirée en enduisant cette dernière d'un peu de sang ou d'eau sucrée. Placée dans un entonnoir que l'on applique sur la partie du corps infectée ou l'hématome (un œil au beurre noir, par exemple), le ver rampait jusqu'à sa cible pour ensuite s'y accrocher. Afin d'éviter tout déplacement inutile de la sangsue à l'intérieur d'une cavité corporelle, on utilise ce que l'on appelle des petits tuyaux à sangsues, dans lesquels on limite l'activité de la sangsue au seul emplacement où doit s'effectuer la saignée. Lorsque la sangsue est pleine et repue, elle se laisse tomber et, les mois suivants, ne manifeste plus aucun intérêt pour la nourriture.

L'UROSCOPIE

Meilleur exemple de l'influence de la médecine Byzantine, l’uroscopie prédominera sur la prise qualitative du pouls et l’examen de la langue, en usage dans l’antiquité. En effet, l’examen des urines a été mis au point par un médecin Byzantin, Théophile Protospatharios, médecin à la cour byzantine d'Héraclius (610-641). Il a pour but d'étudier sa couleur, sa limpidité et sa saveur plus ou moins sucrée, qui conduira les médecins de nos jours à concevoir de véritables cartographies urinaires, telles les roués.
La théorie humorale est bien entendue appliqué à l'examen des urines, qui témoignent de l'équilibre ou du déséquilibre des quatre humeurs. Cet examen a pris une telle importance de nos jours que certaines corporations des médecins ont pris pour insigne le récipient en verre indispensable qui contient les urines, nommé en latin matula (vase, pot de chambre chez les Romains) ou urinal en Francois.

LA CHIRURGIE

Les actes chirurgicaux sont pratiqués aussi, en dernier ressort. Cette science n'a pas été formellement interdite aux moines par l'Eglise, mais elle a été très critiquée. Cependant, elle etait pratique dans nombre de monastères, parfois de manière développée, avant qu'elle prenne toute sa place dans les milieux universitaires laïcs.
Les differentes operations connues sont:

_ la lithotomie (du latin lithotomia, lui-même du grec λιτηοσ, la pierre, et tome, section, coupe), par laquelle on incise la vessie et on coupe les calculs à l'aide du lithotome.
“Le malade "pierreux" est placé sur une table inclinée, ligoté par quatre serviteurs. Une sonde introduite dans la vessie permet de localiser le calcul et d’apprécier son volume (de la taille d’une amande à celle d’un œuf d’autruche !). A l’aide d’un bistouri, on taille le périnée, la prostate et la vessie, puis on introduit un instrument qui va agrandir la plaie et guider la pince, afin d’extraire le ou les calculs."

_ L'herniotomie (du latin hernia, descente, sortie d’un organe ou d’une partie d’un organe hors de sa cavité naturelle et tome : voir ci-dessus). L'herniotomie est une opération chirurgicale consistant à pratiquer l'ablation d'une hernie étranglée (ou sac herniaire), qui peut se faire avec un instrument particulier, l'herniotome.

_ L'Abaissement du cristallin ou de la cataracte. C'est la technique d'opération de la cataracte. On dit alors abaisser ou abattre la cataracte. Ce type de chirurgie existait déjà du temps de Sumer, ainsi qu'en Inde et en Chine, il y a environ 4000 ans. Déjà le code d'Hammourabi permettait de prévoir cette chirurgie et précisait même les pénalités pour le chirurgien en cas de complications.
Une description précise de l'opération fut donnée par le romain Aulus Cornelius Celsus (-25/50 après JC) qui vivait du temps de l'empereur Néron. Il présenta les techniques de l'opération et également les conditions pour qu'elle soit réussie, elle sont toujour respecte de nos jours.
On installe le patient dans une pièce lumineuse sur une chaise. L'assistant se met derrière lui pour lui maintenir la tête; l'opérateur se plaçe face au patient et opére l'œil droit avec la main droite et l'œil gauche avec la main gauche.
Il introduit une aiguille dans l'œil en perforant à mi-distance entre le limbe (périphérie de la cornée) et le canthus externe, perpendiculairement au globe, sur le méridien horizontal. Quand l'aiguille est rentrée dans l'œil il fait un mouvement de bascule pour faire tomber le cristallin cataracté dans le vitré. Il faut parfois faire plusieurs mouvements si l'effet désiré n'est pas obtenu de suite.

- La castration : L'Italie prit le relais de Byzance pour cette opération qui permettait, par l'ablation de l'appareil glandulaire génital des jeunes garçons (entre sept et douze ans), d'obtenir des castrats, à la voix aiguë et particulière, cette "voci bianche", voix blanche tant appréciée en Orient que les chanteurs professionnels du choeur de Sainte Sophie (Haghia Sophia) étaient tous châtrés au XIIe siècle (les véritables eunuques pouvant être entièrement châtrés, bourses et pénis compris, mais le taux de mortalité était alors tres eleve). L'abbaye de Saint Eutizio fondée par des moines syriens au Ve siècle dans la Vallée de Castoriana, (région de Preci, Valnerina), semble t-il, est célèbre pour son taux de réussite, qu'on a dit très élevé.
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